Les loyers des grandes villes ont augmenté en 2020, marquant la reprise du marché hexagonal après la parenthèse due à la crise sanitaire. En tête des hausses, la Normandie, les Pays-de-la-Loire et la Bourgogne-Franche-Comté.
Une hausse soutenue par la reprise générale
La tension du marché immobilier hexagonal rattrape le prix des loyers. L’augmentation est ainsi marquée par un contexte général de reprise et une accélération des compromis de vente. Certaines zones connaissent ainsi une tension, particulièrement dans les métropoles régionales et les villes moyennes, très sollicitées.
L’observatoire Clameur, auteur de l’étude, constate notamment une augmentation de +16,66 % du loyer au mètre carré en cinq ans dans la métropole lyonnaise, +13,63 % à Rennes, +12,44 % à Orléans pour un logement d’une pièce. Pour les logements deux pièces, l’augmentation se chiffre sur la même période à +8,74 % à Strasbourg et +8,71 % à Dijon. Pour les logements les plus spacieux de 3 pièces, on observe une augmentation de +8,25 % à Strasbourg, +8,01 % à Lyon, et +7,75 % à Nantes.
L’effet de la crise sanitaire se fait en revanche ressentir dans d’autres villes avec un effet de réduction du nombre d’offres sur le marché. Des villes comme Rouen (-9,69 %), Rennes (-11,6 %%) ou Orléans (-16,11 %) voient ainsi leur parc privé se contracter suite à l’année 2020.
Dans ces circonstances, concrétiser son projet en faisant l’acquisition d’un bien permettra de ne plus être dépendant de la hausse des loyers et de se constituer un patrimoine. Un prêt immobilier étant soumis à un taux fixé contractuellement permet notamment de mieux se projeter et prévoir son budget sans variations des sorties mensuelles.
Relative détente sur le marché parisien
Même si le taux de vacance peut être élevé sur certains marchés, du fait des prix élevés, la capitale entreprend une légère redescente après plusieurs années d’augmentation véloce.
Le nombre d’annonces augmente à raison de +3,76% en 2020 par rapport à 2019. En cause notamment, les réglementations mises en place par la municipalité pour limiter le nombre de locations Airbnb.
La mise sur le marché de logements jusqu’alors voués à la location Airbnb met donc à disposition de nouvelles annonces, permettant ainsi de donner un peu d’air aux locataires parisiens.
Les durées de commercialisation sont également en hausse, et le nombre d’annonces publiées sur Internet a augmenté de 3,76 % en 2020 par rapport à 2019. Cela s’explique également par la reconversion de locations meublées Airbnb en locations meublées classiques, qui fait gonfler le nombre d’appartements à louer, surtout pour les petites surfaces, comme l’explique l’observatoire Clameur.
